2019 – LA BOVERIE

Redécouvrir les marottes d’une jeunesse déjà lointaine, reprendre les gestes acquis, s’affranchir des complexes, vivre en dessinant simplement ce qu’on a aimé, occulté ou tenté.

Retenir de ces 2 années de travaux la volonté d’immédiateté. Construire et réaliser simultanément 7 pièces cristallisant le retour au dessin simple, jeté et amusé

Noyade interdite

Seule petite pièce restante de mon spectacle-expositon « Noyade interdite »
( petit personnage découpé, hauteur 7,8 cm )

Festival du Jeune Théâtre – Liège 1979

Les artistes sont des gens étonnants, ils sont étonnants parce qu’ils sont d’abord étonnés. 
Et quand ils vont être, ils peuvent devenir des troublants « ètonneurs ». 
Certes, il arrive que ce métier d’étudiant ne soit pas un état authentique; alors toute leur aventure est réduite à une manifestation de la mode. C’est simplement fatiguant. 
L’œuvre de Fabris Remouchamps ne me fatigue pas. Ou bien il est un vrai artiste, ou bien je suis un vrai jobard. Je n’exclus pas non plus que Fabris Remouchamps étonnant à fortes proportions ne se lance pas dans un manifeste de «l’Ahurisme». A moins qu’il devienne, à coups d’admiration et de respect pour les œuvres simples et fortes, le décorateur de théâtre par excellence; c’est-à-dire un peintre qui a besoin de d’espace. 
Fabris Remouchamps a intitulé son exposition: «noyade interdite». 
Par exemple j’y aime beaucoup son «clown crucifié», l’interprétation aussi. 

Jacques Paulus