Fabris Remouchamps revisite les 1OO sexes d’artistes affichés rue du Champion (anciens bordels) en leur appliquant une recette de clichés postmodernes .
Jacques Charlier
Fabris Remouchamps…
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Crédit photographique: J-C Deprez, Kina, Jocelyne Chaineux, Pierre Rigaux, Jean Louis Massart et Dominique Houcmant « Goldo« .
c’est un roman-photo qui a débuté par une photo lors d’une de nos promenades, Michel et moi.
La fabuleuse histoire de Michel M. c’est 400 photos de décembre 2010 à octobre 2018
Cette histoire est à voir et commenter sur facebook.
Salle Saint Georges – Musée d’art Wallons – Liége 2009
C’est pour décrire nos vides que nos rides écrivent nos vies.
Mais la blancheur des os estompe l’orgueil du sang.
Les oiseaux – 50 ans, sans oiseaux …
installation en collaboration avec Adelin Donnay
Centre Culturel de Seraing – 2013
La Boverie
Du chemin ..
Centre culturel de Soumagne ,
Dans le cadre de » Y a pas de LézARTS » ! 2009
On sur le sait, important ce ne est pas où on va, c’est le chemin Que l’on prend.
Et bien ce chemin là, c’est vraiment agréable de pouvoir l’emprunter en compagnie de Fabris Remouchamps.
D’abord parce que l’homme est agréable. D’abord abord extrêmement moustachu et tout blanc blanc, il a le regard pétillant et l’humour à la fleur de lèvres. Une bouille d’explorateur des pôles, de défricheur d’inconnu. Rien que ça, c’est déjà pas mal.
Mais tracer un chemin à Soumagne, en déposant une bonne cinquantaine de petites valises, c’est un peu nos bagages qu’il nous permet de déposer.
L’installation en aérienne, flottante, suspendus… le cliché, quand il est littéraire, veut que ce soit «aux lèvres» de quelqu’un. C’est est photographique, c’est de temps qu’il est question. D’un arrêt (sur l’image, forcément) qui, sans forcer le regard, l’oriente vers un horizon nouveau, vers la découverte inattendue de l’étonnement d’un autre.
Toutes ces petites surprises affichées par l’artiste, mises en boîte à malices, Fabris Remouchamps ne nous livre pas. Le travail (coloriage diraient à leurs enfants si elles étaient libérées du livre de coloriages qui ont été emprisonnés en lignes à ne pas surpasser), d’une mise en valeur subtile de ce qui est caché que nous ne voyons pas.
Fabris y va de techniques diverses qu’il a accumulé au cours de ses pérégrinations pour rehausser de couleurs vivantes les lieux, les choses, les gens parfois plus insolites. On ne sait pas toujours s’il voit le monde que nous rêvons ou si c’est lui qui rêve pour que nous voyions le monde.
Foin des autoroutes culturelles où la pensée va toujours tout droit, les petits chemins qui sentent la noisette se font bien rares de nos jours, profitons-en.
Christophe KAUFFMAN